Scène de vie à Bressonaz
Tableau réalisé dans les années 1955-1958 par Monsieur Louis Martinetti qui représente une scène de la vie quotidienne au hameau de Bresonnaz-Dessus. Monsieur Martinetti a toujours refusé de signer et dater ce tableau.
Tableau réalisé dans les années 1955-1958 par Monsieur Louis Martinetti qui représente une scène de la vie quotidienne au hameau de Bresonnaz-Dessus. Monsieur Martinetti a toujours refusé de signer et dater ce tableau.
Le Recensement vaudois de 1797 ne laisse apparaître aucune mention de cette famille, originaire de Wahlern BE. La Commune de Syens accorde la bourgeoisie à un BINGGELI, en 1800. On trouve dès 1805 des Binggeli de Guggisberg BE à Lausanne, cette branche est éteinte. En 1807, une famille Binggeli de Schwarzenburg BE s'établit à Cheseaux. De même, et dans le même village, qu'une branche de Wahlern, citée en 1835. Des Binggely de Wahlern sont bourgeois de Cossonay, dès 1822., alors que des Benguely de Guggisberg deviennent bourgeois de Chardonne en 1819.
Source : Livre d'Or des Communes vaudoises et Armorial vaudois de Galbreath
Mars 2002 - Philippe Badoux
BINGGELI, BINGGELY, BENGUELY. Famille d'origine bernoise (Schwarzenburg, Wahlern et Guggisberg) dont diverses branches ont été reçues bourgeoises de Syens (1800), Lausanne (1805), Cheseaux (1807 et 1835), Chardonne (1819), Cossonay, (1822).
Une pierre sculptée moderne à Cuggy-sur-le-Mont porte les armes d'E. Binggeli: de gueules au soc de charrue d'argent soutenu d'un mont de trois coupeaux de sinople et accompagné en chef de deux étoiles à six rais d'argent (Planche VII). Les mêmes armes se trouvent dans les notes mss du docteur Meylan.
Tinguely Anciennement Tenglis, Tengelis. Patronyme fribourgeois situé à la limite des, langues, venant soit du germanique tengel, chantant. ou tängeli (aiguiseur de faux "enchapleur"), soit d'un ancêtre italien Tengli, qui serait venu de Toscane. Selon une hypothèse régionale, les familles Tinguely, Pinguely, Binggely, Binggeli et Benguely (anciennement Benggeli), toutes arrivées du Guggisberg bernois en pays fribourgeois et vaudois, seraient apparentés.
Le peintre Eugène BURNAND, dont la famille possède toujours une résidence dans le hameau du Sépey, à Vulliens, plaçait souvent le village de Syens en arrière-plan de ses compositions, comme ici " Les Glâneuses " peint en 1881.
Gironné de gueules et de sinople au cerf d'or passant et brochant, accompagné d'une étoile du même entre ses bois. Le sobriquet des habitants de Syens est "Les Coucous".
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Aux confins des districts de Moudon et Oron et à la confluence de la Bressonnaz et du flon de Carrouge |
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Syens vu depuis le haut du village
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![]() Fernand Binggeli résident à Syens, photographié le 20 mai 2002
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Vue aérienne de Syens
Le hameau de Bressonnaz est situé sur le territoire de la commune de Syens. Sa population peu nombreuse n'a pas empêché certains de dirent que Londres c'est Londres, mais que Bressonnaz, c'est Bressonnaz dessus et Bressonnaz dessous...
Dist. Moudon. Cer. Moudon. Lim. Rossenges, Moudon, Vulliens, Vucherens, Hermenches. Alt. c: 598 M. Ait. m: 697 ni. sup. 251 ha. Hab. 109. Riv. La Bressonnaz, le Flon-de-Carrouge.
En 1919, la commune releva le cerf des armes des Cerjat et le fit brocher sur un champ gironné aux couleurs de Moudon, chef-lieu du district.*
Ce village, proche voisin du chef-lieu et de la route cantonale Lausanne-Berne, est bâti sur une éminence dominant le profond ravin de la Bressonnaz. Il fut dès le Xe siècle au centre d'une seigneurie s'étendant sur Rossenges et Bressonnaz. Fief de la famille Cerjat, qui y acquit des droits avant 1403, celle-ci la conserva jusqu'à la Révolution, sauf une longue interruption au XVII siècle. Peu avant, soit en 1795, les communiers de Syens s'étaient affranchis des redevances et des corvées dues à leur seigneur, le tout moyennant une confortable indemnité versée sans coup férir. Trente ans plus tôt, 46 personnes fondaient, l'abbaye de Syens et Rossenges, qui a conservé son drapeau et ses traditions, fêtés bisannuellement. Relevons que le premier capitaine de la compagnie fut le seigneur lui-même, de la famille de Cerjat. Primitivement annexe de Moudon, la paroisse de Syens est devenue autonome au XIX, siècle lors du transfert de la résidence du pasteur dans le village. L'église, bien en évidence, est classée monument historique.
Un deuxième pont subsiste encore dans son intégralité, celui sur la Bresonnaz. après son confluent avec le Carrouge (d'où son nom en 1701), sur l'ancienne route Moudon-Vevey par Vulliens. Un pont superbe, tant dans ses proportions que par l'appareillage des pierres. Sérieusement endommagé par manque de prévoyance, il a été consolidé en 1988, mais le revêtement du tablier n'a pas encore été restauré. Il est le dernier pont à notre connaissance à avoir conservé sa stèle au sommet du dos-d'âne, sur le parapet.
L'ours de Berne qui surmontait l'inscription a été soigneusement martelé après l'Indépendance vaudoise. Le bandeau en oblique subsiste, mais en creux. L'inscription latine. également un chronogramme (1701) comme au pont voisin sur la Broye, dit toujours: Le pieux et illustre Frisching, questeur de la puissante Berne, a fait heureusement exécuter cet ouvrage sous l'égide et la protection de Dieu.
Un ancien pont avait déjà été construit à cet endroit, après le pont sur la Broye, en 1541. Les travaux furent adjugés le jeudi 13, jour de septembre à un maître maçon de Genolier pour le prix de 225 florins bonne monnaie plus robbe et une part de chausses de la livrée de la ville et un escu au soleil à ses serviteurs... le pont d une seille arche de 25 pied de long et de 15 pieds de large, la maçonnerie en quartiers de theufs. Un an plus tard. le pont était construit.
Quant au troisième pont de Bressonnaz, le pont Morin, situé vers les moulins, il traversait la Bressonnaz à l'usage de la route de Coppet à Faoug, la route de Berne. Sur son emplacement a été construit l'actuel pont en béton.
Le hameau de Bressonnaz dessus
L'habitation de Jules et Berthe Binggeli |
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